Mes conseils pour lâcher prise et... profiter de la vie !
- Isabelle Boni
- 21 mars
- 10 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 3 jours
Newsletter #8 par Isabelle Boni

Vous vous demandez comment lâcher prise et profiter pleinement de la vie ?
Lâcher prise est sans doute l’une des choses les plus difficiles à réussir à faire tant on est habitué à résister, s’accrocher ou ruminer.
Pour lâcher prise, c’est-à-dire accepter que parfois la vie ne va pas dans le sens qu’on aimerait, il est indispensable d’appliquer quelques principes, ainsi que des manières de penser différentes.
Je vous explique comment.
D'où vient le contrôle ?
Avant même d’essayer de lâcher prise dans votre vie, demandez-vous pourquoi vous essayez autant de contrôler la vie elle-même. Car c’est cela le contrôle, ni plus ni moins qu’une tentative de contrôler l’incontrôlable.
L’énergie du vivant est jaillissement, source, flux, énergies. Elle est par nature instable, fluctuante, changeante. Comme l’eau d’une rivière, on ne peut pas l’arrêter, à moins de construire, à grand frais, un barrage (le contrôle) ou une réserve (les ruminations).
Quand vous essayez de contrôler vos pensées, vos actes ou les gens, vous barrez l’énergie du vivant, empêchant la vie de circuler avec fluidité et émotions, car les émotions sont elles aussi énergie en mouvement (e-motion en anglais).
Quand vous ressassez quelque chose qu’on vous fait ou qu’on vous a dit, que vous repassez en boucle dans votre esprit vos échecs et autres déboires, vous êtes comme un poisson rouge qui tourne en rond dans son bocal. Fini l’eau vive de la rivière, le grand flux d’énergie en mouvement de la vie, vous avez construit votre petite réserve d’eau et vous tournez en rond dedans, stressé, oubliant que la vie est beaucoup plus vaste que cela.
Qu'est ce que le lâcher prise ?
Lâcher prise, ce n’est rien d’autre que quitter son bocal pour rejoindre l’eau vive de l’océan ! C’est pourquoi, dès que vous remarquez que vous êtes soit en train d’essayer de contrôler, soit en train de ruminer, ARRÊTEZ, appuyez sur pause, et demandez-vous si vous êtes libre ou si vous êtes entravé.
Si vous êtes entravé, c’est à dire que vous avez le sentiment de vous cogner contre les mêmes obstacles, les mêmes conclusions, les mêmes sempiternels reproches,
lâchez prise !
Pour y parvenir, il va falloir déjouer les automatismes de votre cerveau, le tromper d’une certaine façon, pour lui apprendre à réfléchir autrement. Et la meilleure des manières d’y arriver, c’est de commuter du cerveau vers le corps. En gros : chantez, jouez au ballon, faîtes de la corde à sauter pendant 5 minutes, enfilez vos baskets et allez courir, dansez si vous avez la possibilité de mettre de la musique.
SOYEZ DANS VOTRE CORPS !
Si vous n’avez pas la possibilité de faire tout cela — difficile, je vous l’accorde en réunion ou coincé au dans le métro —, je vous donnerai quelques conseils plus bas sur comment agir au quotidien.
Dans tous les cas, soyez sûr(e) que lâcher prise présente de nombreux avantages comme la réduction du stress, la diminution de l’anxiété, un apaisement général ou une augmentation de la résilience.
Les nombreux symptômes induits par le contrôle
Vous m’objecterez que contrôler n’est pas toujours négatif. On a besoin en certaines circonstances de faire les choses rigoureusement, tel qu’on a prévu de les faire, sans dévier au moindre imprévu.
FAUX ! Je suis désolée de vous décevoir. En réalité, quels que soient les évènements, rien n’impose jamais de contrôler l’énergie fluctuante de la vie sinon nos PEURS.
C’est cela la cause profonde de notre volonté de contrôle : la peur et ses dérivés, l’anxiété, le stress.
Les hommes de la préhistoire avaient tout le temps peur car ils n’étaient pas outillés comme nous le sommes aujourd’hui pour affronter les aléas du monde environnant. Il leur a donc fallu développer une hyper vigilance (symptôme n°1), anticiper en permanence le pire (symptôme n°2), éviter tout ce qui n’était pas déjà connu (symptôme n°3), être au top en permanence — une obligation dont usent et abusent nos systèmes de management modernes, et qui trouve son origine dans la peur d’être tué si l’on n’était pas en mesure de résister physiquement. Ainsi, par exemple, chez les Aché du Paraguay, un peuple de chasseurs-cueilleurs amérindiens, il était coutume jusque dans les années 60 de tuer les personnes âgées lorsque celles-ci devenaient un fardeau pour le groupe¹.
¹ Sapiens, la naissance de l’humanité (Ed. Albin Michel)
Tous ces conditionnements nous sont encore utiles dans une société qui baigne encore dans le paradigme de la survie. Mais c’est à nous, à titre individuel, pour notre propre bien-être et notre développement personnel, de nous demander si nous voulons continuer à vivre ainsi, dans le stress, habité par des émotions négatives de peur et de repli, ou si nous sommes prêts à changer de logiciel pour mieux profiter de la vie et lâcher enfin ce qui nous entrave.
Comment lâcher prise au quotidien ?
Si vous êtes prêt à vivre autrement, selon des valeurs plus positives et surtout plus respectueuses de votre bien-être, je vous invite à essayer de changer vos habitudes quotidiennes et à apprendre à lâcher prise. Pour vous aider dans cette démarche, découvrez mes différents conseils.
Règle n°1 : Apprendre à accepter
Être dans l’acceptation que les choses ne vont pas dans le sens que vous aimeriez et que vous n’êtes pas en mesure, en tout cas pas pour le moment, de faire quoi que ce soit, c’est vous éviter des tonnes de stress négatif ! Autorisez-vous à lâcher prise dans ces moments.
Paradoxalement, accepter que parfois les choses sont comme elles sont et qu’on ne peut rien y faire est le premier pas pour les changer en douceur. Accepter la situation appelle à diminuer le contrôle que l’on s’inflige sur sa vie. Quand on se cogne la tête contre le même mur, on n’est pas assez lucide pour apercevoir la faille qui permettra d’ouvrir une brèche à travers laquelle s’engouffrer. Être dans l’acceptation abaisse le niveau de stress, redonne mouvement, lucidité, clairvoyance et ingéniosité.
L’imagination, qui va permettre d’entrevoir des solutions auxquelles on n’avait même pas pensé, ne peut se déployer que si on a lâché son cerveau analytique. Elle va s’exprimer à travers des idées, des intuitions, des fulgurances, Mais pour cela, encore faut-il lui laisser l’espace nécessaire pour qu’elle se déploie.
Règle n°2 : Apaiser l’esprit par la méditation
Un conseil pour lâcher prise consiste en une pratique régulière de la méditation. Notre cerveau gauche (le cerveau rationnel) est têtu. Il aime contrôler, on l’a vu, et quand il a le pouvoir, il est pire qu’un dictateur, il refuse de le lâcher. Il faut donc le tromper, non pas en faisant une révolution, en tout cas pas une révolution sanglante, mais en diminuant son activité. Le lâcher prise commence dans la tête, et pour ça, rien de tel que de méditer.
Comment méditer ? Il existe de très nombreuses techniques de méditation. À vous de choisir celle qui vous convient, du moment que vous arrivez à la pratiquer pendant au minimum 15 minutes chaque jour.
Popularisée par le moine bouddhiste français, Matthieu Ricard, la méditation en pleine conscience présente l’avantage d’être facilement praticable. Il suffit de vous poser n’importe où, de fermer les yeux et de faire des respirations lentes, en conscience. En mettant votre attention sur votre souffle (la respiration), sur les petits bruits de votre corps, de la pièce dans laquelle vous êtes, de l’environnement extérieur, vous élargissez progressivement le champ de votre conscience. Plutôt que d’être focalisé uniquement sur les pensées qui vous agitent, vous habitez l’espace présent en vous et à l’extérieur de vous. Vous vous donnez l’opportunité de lâcher prise et, si vous êtes constant, vous allez voir qu’à force de pratiquer votre esprit sera de plus en plus calme.
Si bien qu’à un moment, même si ce n’est que pendant un très court instant, vous aurez la sensation d’être pleinement là, présent à vous-même et au monde. Un état dans lequel, idéalement, nous devrions toujours être.
Règle n°3 : Être ancré dans le présent
Quand on stresse, on est dans l’anticipation de ce qui va se produire dans le futur. Quand on rumine, on est dans le passé. Dans les deux cas, le tourbillon des pensées et des émotions fait qu’on n’est pas présent ici et maintenant.
Lâcher prise c’est accepter d’être pleinement présent à ce qui se passe en nous et à l’extérieur de nous au moment T. On n’anticipe pas, on ne regrette pas. On accompagne le mouvement en se basant sur ce que l’on ressent et sur les informations précises envoyées par notre environnement. On arrête par exemple de se focaliser sur ce qu’on a prévu (agenda, objectifs, obligations…) et on s’ouvre à ce qui est.
Par exemple, on a prévu d’aller faire du sport à telle heure. C’est marqué dans notre agenda. On a décidé de s’y tenir et d’être rigoureux. Si on est dans le contrôle, on va aller à la salle même si l’on est très fatigué. On va se féliciter d’avoir un mental fort, de ne pas être une chochotte qui s’écoute, d’être plein de volonté. Puis, sans comprendre pourquoi, au fil du temps on va avoir de moins en moins envie d’aller à la salle et un jour on va s’inventer un prétexte pour ne plus y retourner.
À l’inverse, si l’on est dans le lâcher prise, on va écouter son corps, sa fatigue. On va comprendre les messages que nous envoie notre corps : tu as besoin de te reposer, tu dors peut-être mal pour avoir si peu d’énergie, ta flemme comme tu l’appelles n’est peut-être qu’un symptôme d’un manque d’enthousiasme plus général. Est-ce que tu as vraiment envie de faire du sport ou est-ce que tu le fais par obligation, pour être mince ou musclé ou parce que ton médecin t’a dit qu’il fallait t’y mettre ?
En faisant cela, vous allez entendre vos véritables besoins et plutôt que de forcer, vous allez laisser émerger d’autres solutions auxquelles vous n’auriez pas pensé sinon :
- Un coach en ligne pour vous éviter le déplacement jusqu’à la salle.
- Des cours avec des copines pour transformer l’obligation en moment convivial et vous détendre.
- Un voyage organisé au cours duquel vous découvrirez une nouvelle pratique sportive.
Les solutions sont infinies. Elles n’appartiennent qu’à vous. Encore faut-il les laisser émerger.
Règle n°4 : Bouger son corps
Ce n’est pas un hasard si j’ai évoqué le sport. Bouger son corps est indispensable pour parvenir à lâcher prise. Pourquoi ? Parce que lorsqu’on est dans ses pieds on n’est pas dans sa tête ! 🙃
En tout cas, on réfléchit autrement. Autant méditer apaise les pensées, autant bouger son corps permet de les mettre en mouvement.
Quand vous engagez votre corps, vous vous concentrez sur les sensations et les mouvements. Vous êtes en pleine conscience, en plein relâchement.
Cela peut paraitre idiot dit comme ça, mais bouger met notre cerveau en mouvement. Nos pensées deviennent fluides, légères, en action. Quand vous nagez, vous ne vous demandez pas pendant 3H si vous allez d’abord lever le bras droit ou le gauche. Vous agissez.
En bougeant votre corps, que ce soit au sein d’une pratique sportive, en dansant dans votre salon ou tout simplement en allant marcher dehors d’un pas vif (j’insiste là-dessus, si vous marchez, il faut le faire à un rythme soutenu pour tromper votre cerveau), vous entraînez votre mental à être souple, vif, réactif, tout le contraire de ce qu’il fait quand il est dans le contrôle.
À l’inverse, plus vous serez statique, plus vous aurez tendance à ruminer. De nombreuses études scientifiques existent sur l’impact du sport sur la santé. Elles montrent comment l’activité physique ralentit la dégénérescence cognitive.
Enfin, un dernier point en faveur du mouvement, c’est la joie. Bouger son corps favorise la production d’endorphines qui vont renforcer notre optimisme, et donc notre santé mentale. Or, comme on le sait, quand on est de bonne humeur, on va avoir tendance à laisser plus facilement couler des situations négatives. On est naturellement enclin à lâcher prise.
Règle n°5 : Pratiquez la gratitude
La gratitude est un outil puissant pour accepter l’imperfection. Prenez l’habitude de noter chaque jour trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant. Cela vous aidera à vous concentrer sur les aspects positifs de votre vie et à apprécier les petites choses de la vie au lieu de ressasser ce qui ne va pas.
La méthode Guérison Alchimique pour lâcher prise
Dans le cadre de mes soins énergétiques et vibratoires, je suis amenée à travailler sur le lâcher prise de manière quasi systématique.
Mes clients viennent avec un problème qu’ils souhaitent libérer. En général, ils y ont déjà longuement réfléchi. Faute de résultats, ils viennent me voir pour bénéficier d’une pratique différente. Ils ont le plus souvent des idées assez arrêtées sur la cause de leur problème ou la manière dont il faudrait s’y prendre pour le résoudre. Je leur dis toujours on va voir… En effet, tant que je ne me suis pas connectée à leurs corps subtils, j’ignore tout de ce qu’il faut faire pour les aider.
Cette pratique du lâcher prise, au moment T du soin, m’autorise à être en prise avec la racine même du problème. N’ayant aucune idée préconçue, acceptant d’être un canal, je me rends disponible à ce qui EST (et non à ce que je pense ou souhaiterais). Quand on est dans cet état, on se rend compte que les réponses sont souvent très différentes de ce à quoi on aurait pu s’attendre.
La confiance, le lâcher prise des personnes qui viennent me consulter et acceptent, parce qu’il s’agit d’un soin énergétique — donc d’une pratique différente — de mettre de côté leurs certitudes, leur permet elles aussi d’être pleinement connectées à elles-mêmes. Elles se laissent ainsi traverser par l’énergie de guérison que je leur envoie sans même qu’elles s’en rendent compte. Combien de fois des personnes, sans même que j’aie dit ou fait quelque chose, me disent tiens, c’est drôle, je me sens déjà mieux ! Lâcher prise leur a permis d’absorber les vibrations extrêmement élevées et réconfortantes que je « vibre » pendant les soins. Nous pourrions à la rigueur ne pas échanger un mot que le soin agirait quand même.
En revanche, quand malgré tous vos efforts et mes conseils, vous ne parvenez pas à lâcher prise, c’est que derrière votre stress se cache ce qu’on appelle une « angoisse de mort ». Ce n’est pas à proprement parler la peur de mourir, mais une peur de dissolution de votre psychisme face à une angoisse qui le submerge. Ce type d’angoisse très forte, quelle qu’en soit la cause, vous persuade que si vous ne contrôlez pas absolument tout, vous allez être incapable de vivre.
Dans ces cas-là, il est intéressant de faire un soin Guérison Alchimique sur le contrôle pour vous libérer une bonne fois pour toutes de cette « angoisse de mort » et retrouver une sérénité d’esprit propice au lâcher prise.
Dans tous les cas, j’assortis toujours mes soins d’exercices pratiques (par exemple des exercices de respiration) afin d’ancrer la guérison dans le cœur, le corps et l’esprit. Il est important que les énergies redescendent dans la matière. Nous vivons après tout dans un monde de matière. Nous agissons avec la matière. Les exercices que je donne, s’ils sont spécifiques à chacun en fonction des besoins, favorisent le lâcher prise. C’est, avec la joie, le pilier d’une existence sereine.
N’hésitez pas si vous avez d’autres questions à m’envoyer un mail
Merci 🙏🏽
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Illustration : Aniakovart