Comment retrouver la sérénité au quotidien ?
- Isabelle Boni

- 26 juil.
- 8 min de lecture
Newsletter #14 par Isabelle

Nous menons des vies extrêmement stressantes, survoltées, en un mot surchargées. Il devient de plus en plus difficile de prendre du temps pour être. Pour retrouver ces moments de sérénité intérieure que l'on vit lorsqu'on est dans un état de calme absolu, il est essentiel de se reconnecter à soi. Voici quelques clés pour vous aider à expérimenter la paix intérieure au quotidien.
Comment sait-on qu'on est serein ?
Vous flottez entre rêve et réalité. Vos pensées se sont tues. Votre corps vous semble léger. Vous n'avez envie de rien. Vous êtes totalement présent à vous-même et au monde. Ces états de paix intérieure que l'on rencontre sans l'avoir cherché le matin au réveil ou lorsqu'on se réveille au milieu de la nuit, nous informons de trois choses :
- Notre mental s'est tu
- Notre corps se repose
- Notre âme vibre
Résultat : nous sommes sereins.
Tout le défi consiste à retrouver cet état de manière consciencieuse, lorsqu'on le souhaite, presque à la demande.
Mais pourquoi rechercher la paix intérieure ?
Nous pourrions en effet nous contenter de nos vies stressantes. Certains, d’ailleurs, y trouvent un moteur et carburent à l’adrénaline. Mais si l’on veut être attentif à soi, prendre soin de son âme, il est essentiel de lever la pédale et de s’accorder du temps vide.
Notre âme est délicate. Elle a besoin pour vibrer et pour s’expanser de calme, d’attention, de joie et d’amour. Elle fuit le stress, laissant cet aspect de nos vie au mental qui adore gérer les problèmes — c’est même sa fonction première !
L’âme, ce souffle délicat qui nous anime et qui nous guide, à condition de bien vouloir prêter l’oreille, est indispensable à qui veut vivre en accord avec son essence première. Mais encore faut-il pour cela la laisser s’exprimer. Dans les moments où nous sommes enfin calmes, l’âme s’expanse. Sa vibration est plus audible. Elle nous murmure à l’oreille — nous prenons en général cela pour de l’intuition — et nous guide.
Mais comment faire taire le stress et l’anxiété, les deux plus sûrs adversaires de notre âme ?
Quelles sont les causes du stress et de l'anxiété ?
Nous connaissons bien le stress. À petite dose il est utile et nous donne l’impulsion nécessaire pour passer à l’action. À haute dose il est contre-productif, et pourtant nous vivons tous dominés par le stress. Pourquoi ? Parce que notre cerveau rationnel (le mental) adore gérer les problèmes !
Quoi de mieux pour cela que de se convaincre que tout va mal, que tout va empirer, qu’aucune solution n’est réellement satisfaisante ? L’anxiété prend alors le dessus et va en quelque sorte supplier le mental de trouver une solution. Le mental devient seul maître à bord. En dictateur aguerri, il a créé les conditions idéales pour asseoir sa suprématie sur notre système !
Nos conseils pour retrouver la sérénité au quotidien
Mais alors, comment faire pour éviter que nos vies soient colonisées par le stress, l’anxiété, la peur, le mal-être ?
Débrancher le mental
Ce n’est pas facile de déjouer la suprématie du mental, car celui-ci donne l’impression de gérer. Il a réponse à tout. Il sait mieux que tout le monde ce qu’il faut faire, y compris quand il est complètement à côté de la plaque !
L’âme, au contraire, sait parfaitement ce qu’il nous faut. Mais elle n’essaie pas, jamais, de nous convaincre. C’est à nous de prêter l’oreille à son murmure délicat. Comme on ne peut pas l’obliger à parler plus fort, ça va être à nous de nous montrer plus réceptifs en faisant taire notre mental.
La méditation, tout ce qui engage activement le corps (le sport, la danse, faire l’amour…) la joie (rappelons-nous, le mental n’aime que les problèmes), la prière élèvent nos vibrations et nous éloignent du mental. Il y a une chose aussi à laquelle on pense moins : rire. Le rire supprime le mental. Quand on rit, c’est notre âme qui vibre. Car la joie est avec la gratitude une des émotions les plus élevées qui soient.
Rire sans ironie ni moquerie est aussi bénéfique que prier ou méditer. Riez ! Riez ! Riez ! Vous n’en serez que plus heureux.
Oser vivre dans le présent
Notre mental, on l’a dit, adore résoudre des problèmes.
Même quand il n’y en a pas, il trouve le moyen d’en créer
- Soit en se projetant dans le futur.
- Soit en ressassant tout ce qu’il n’a pas réussi à résoudre dans le passé.
Il n’y a qu’un seul endroit où le mental n’a pas de prise : l’instant actuel.

Si vous êtes allé au cinéma voir « F1 », le personnage joué par Brad Pitt explique qu’il y a des moments, lorsqu’il roule sur un circuit, où le temps disparaît. Les sons aussi. Et il a l’impression de voler. C’est pour ces minutes de grâce qu’il est devenu pilote.
Ces moments d’éternité suspendus, nous les vivons en réalité à chaque seconde, mais nous ne prenons pas le temps de les percevoir. Il faudrait pour cela avoir la concentration extrême d’un sportif de haut niveau à chaque instant, ne faire qu’une seule chose à la fois, ne penser qu’à un seul objectif à la fois, et habiter totalement son corps. Autant dire mission (presque) impossible !
On peut cependant se programmer ne serait-ce qu’un rendez-vous quotidien pendant lequel on engagerait entièrement notre corps, notre âme, nos pensées sur une seule chose. Ça peut être quelque chose d’aussi trivial que préparer le dîner, mais en étant entièrement présent à ce que nous faisons.
Au début ce sera sans doute difficile car le mental va résister, mais si vous persévérez, vous verrez que vous ressentirez une immense paix intérieure, même en faisant des choses aussi banales que manger, marcher, vous laver, courir… Ce n’est pas ce que vous faîtes qui compte, mais votre présence à vous-même et au monde. C’est le principe de la pleine conscience.
Etre plus présent pour soi
Un autre moyen d’être plus présent à soi, c’est le silence. Aussi bien intérieur qu’extérieur. Beaucoup de gens sont angoissés par le silence. Ils allument la télé ou la radio, parlent tout le temps, pensent en permanence. En faisant cela, ils se coupent d’eux-mêmes, de leur âme et même de Dieu – ou de l’univers si vous préférez l’appeler ainsi.
Faire silence n’est pourtant pas grave ou dangereux. Mais nous avons tellement pris l’habitude d’être divertis, c’est-à-dire, au sens propre, détournés de nous-mêmes que nous en avons peur. Le silence est pourtant indispensable pour entendre (au choix ou tout ensemble) Dieu – l’univers – vous.
Exercez-vous. Faîtes le silence en vous et autour de vous. Même 1 minute. Vous verrez, vous en ressortirez rechargé et plus serein.
Petite astuce : Si vous n’arrivez plus à vous concentrer, si vous êtes fatigué ou que vous avez beaucoup sollicité votre mental, par exemple pour travailler, faîtes le silence en vous et autour de vous pendant 3 minutes. Cela aura le même effet qu’une sieste de 20 minutes !
Ralentir
L’autre indispensable pour retrouver la paix intérieure, c’est de se poser. Notre monde va beaucoup trop vite ! Certes, le temps s’accélère, mais notre biologie interne n’a pas encore rattrapé ce décalage. Nous vivons 26H en 24H, avec moins de temps pour tout faire, y compris dormir ! D’où le rythme de dingue que nous connaissons tous.
Pour intégrer des moments de sérénité dans nos vies chargées, posons-nous. Reposons notre corps. Laissons-lui des plages de « rien ». Des moments de vide où nous le laissons faire à son propre rythme. Il faudrait dans nos emplois du temps caler chaque jour 2H sans obligations. Un crédit temps que nous utiliserions en fractionné ou en une fois pour prendre le temps. Le temps d’agir sans courir, en laissant de la place pour l’imprévu, les détours, l’accident heureux…
Les Occidentaux jugent négativement l’absence de ponctualité en Afrique. Mais s’il y a bien une chose que les Africains ont compris, c’est que la valeur de l’instant présent comptait davantage pour vivre épanoui que la performance. Certes, cela s’en ressent au niveau collectif et l’on aimerait parfois plus de rigueur. Mais au niveau interpersonnel, c’est bien parce que l’on prend le temps qu’il y a une telle richesse humaine, relationnelle, tant d’empathie et de générosité en Afrique. Pour sortir de soi, voir l’autre et interagir avec autrui, il faut du temps. Et cela, les Africains l’ont intégré.
Pratiquer une activité physique régulière
Enfin, et ce sera mon dernier conseil pratique. Pour vivre serein, faîtes du sport ! Dopamine, endorphines, adrénaline… Le sport est un anti-stress naturel. Un booster de bonne humeur ! Profitez-en.
Le mental carbure à l’anxiété. Plus vous faîtes du sport (dans des limites raisonnables), plus vous augmentez votre énergie positive, moins vous donnez prise au mental.
Amusez-vous ! Ne faîtes pas du sport que pour votre physique ou votre santé. Ayez au moins une activité sportive qui soit uniquement fun. Tant pis si elle ne vous fait pas des abdos en acier ! Vous serez plus heureux.
L’idéal serait de faire du sport 3 fois/semaine en conjuguant 3 différents types d’activité sportives :
- cardio
- renforcement musculaire
- fun
Si vous avez la chance d’aimer faire un sport qui conjugue les 3, bravo, vous avez gagné le gros lot ! Sinon diversifiez.
Et le top du top serait d’ajouter 2 fois/semaine une activité énergétique telle que le tai chi, le qi gong ou la marche si vous vous en servez pour méditer. Pas besoin d’en faire des tonnes, 20 à 30 minutes suffisent. Vous équilibrerez ainsi vos énergies et harmoniserez vos chakras. Apaisement (presque) garanti.
Pourquoi choisir notre accompagnement ?
Il se peut qu’en dépit de tous mes conseils, vous ne parveniez pas à maîtriser votre anxiété, que votre stress atteigne toujours des niveaux élevés. C’est dans la majorité des cas le signe d’un trauma non guéri. Mes soins énergétiques peuvent vous aider.
Les gens qui ont vécu un traumatisme ont généralement un dysfonctionnement de l’amygdale, un petit noyau situé dans notre cerveau qui régule le stress. Complètement débordée par l’afflux de stress, de peur, d’angoisse, d’émotions négatives générés au moment du trauma, elle est en warning permanent. C’est pour cela que les personnes en état de Stress Post-Traumatique ont souvent des conduites addictives. C’est le seul moyen qu’elles ont à leur disposition pour débrancher l’amygdale et retrouver un semblant de sérénité.
Un trauma n’est pas nécessairement extrême. Ce n’est pas toujours lié à une agression, un accident, une maladie grave où l’on a cru mourir… Ça peut être un stress survenu alors que le cerveau n’était pas encore assez structuré pour l’encaisser (par exemple dans la vie intra-utérine) ou, par exemple, des stress modérés mais répétés au cours de la petite enfance.
Si vous suspectez un état de stress post-traumatique, je recommande deux choses :
● Venez me voir, faîtes une séance diagnostic qui permettra de déterminer précisément l’origine du trauma et de le libérer si vous poursuivez avec moi. Ou faîtes de l’EMDR, une technique psycho-corporelle qui vous permettra de retrouver l’origine du traumatisme, à condition toutefois de ne pas avoir d’amnésie traumatique.
L’intérêt de la méthode Guérison Alchimique, c’est que la lecture de vos énergies me donne l’origine du problème même si vous l’avez oblitéré et n’en êtes plus conscient.
● Acceptez que vous serez toujours un peu plus stressé que la moyenne. En effet, une fois que l’amygdale est lésée, il est extrêmement difficile de lui faire retrouver sa plasticité originale. Votre système sera plus excitable que la moyenne. D’où l’importance encore plus grande d’observer une excellente hygiène de vie. Alimentation, sommeil, sport, joie, repos sont vos alliés. Apprivoisez-les.
N’hésitez pas si vous avez d’autres questions à m’envoyer un mail
Merci 🙏🏽
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